sexualité

  

Sexualité : Ensemble des phénomènes sexuels ou liés au sexe, observables chez les êtres vivants. 

Intimité : Ce qui est intime, secret.  Relations étroites ; amitié. 

Pudeur : Discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire ce qui peut blesser la décence, spécialement en ce qui concerne les questions  sexuelles. 

Petit rappel:

               Les motivations sexuelles de l’enfant, contrairement à celles de l’adulte, répondent plutôt à des besoins de curiosité, de recherche d’information, des enjeux d’identification, de recherche de plaisir et de sensations, et ne sont pas génitalisées comme celles des adultes.

Masturbation

La manipulation des organes génitaux débute à partir du 7e ou 10e mois de vie chez le garçon et vers la fin de la 1ere année chez la fille. 

Par contre, l’activité masturbatoire ne commence que vers l’âge de 3 à 5 ans. Cette activité est occasionnelle et vise la recherche de plaisir autoérotique ou de détente.  Cette forme de masturbation est donc normale et elle devient anormale seulement lorsqu’elle perturbe ou nuit au quotidien de l’enfant, c’est-à-dire lorsque l’enfant préfère se masturber plutôt que de participer à une activité.                        

 Curiosité et jeux sexuels:

 La période de questionnement débute vers l’âge de 3 ans et elle entoure principalement la différence entre les sexes et la reproduction.  Il est nécessaire  pour l’adulte de bien répondre à leurs questions en prenant soin d’utiliser les mots justes et de ne pas devancer ni freiner le questionnement de l’enfant.  Le jeu du faire semblant vise d’ailleurs à répondre à ces questions.  L’enfant peut vivre une augmentation dans la fréquence des jeux sexuels vers l’âge de 3 à 5 ans et les contacts peuvent être hétérosexuels, homosexuels ou bisexuels sans toutefois déterminer l’orientation sexuelle de l’enfant.

Les toilettes

  Les jeux dans les toilettes pour les enfants réfèrent souvent à leur curiosité sexuelle. 

Chez le garçon, ces jeux peuvent être de croiser leur jet d’urine ou à uriner le plus loin possible.  Il peut aussi arriver que les garçons touchent souvent leur pénis sans pour autant avoir envie d’uriner.  On pourrait dire qu’il vérifie sa présence.  Une discussion pourrait alors être pertinente afin de vérifier ses peurs ou inquiétudes et de venir le rassurer au besoin.  La jeune fille peut ne pas comprendre encore complètement son absence de pénis.  Alors, il peut arriver qu’elle tente de faire pipi debout comme les garçons.  Il peut être intéressant d’avoir une discussion avec elle afin de lui expliquer les différences sexuelles.