Biographie tante Juliette (1897-1978)

    



 




  
                                   
 Elle était la 5e enfant de Joseph Bélanger fils de Théodore et de Délicasse Poirier (pionnier et pionnière du 10e rang). Elle se marie avec Alexandre Guillemette, fils de John le fondateur de Stoke. Ils n’ont pas eu d’enfant mais en adoptèrent 4 :
  •  Fernand Beauchesne (Frank)
  •  Hélène et Simone Goupil (Mégantic)
  •  André Guillemette (David) 

Au décès de John à 103 ans. Elmire Lemay (sa 2e épouse ) renonce à sa part d’héritage et partage ses biens avec ses deux fils :
  • À Alexandre, les lots 12 rang 8e ouest 
  • À David, son frère, les lots 16 rang 8 est où il a élevé une famille de 11 enfants avec Emma Bélanger,
    sœur de Juliette.

Tous vécurent dans les premiers bâtiments des aïeux près de la rivière de Stoke. Plus tard, pour plus de commodité, Alexandre construit une maison neuve près de la route 216 actuelle. La grange y était déjà construite. Aujourd’hui c’est Éric Perreault et Diane Beaupré et leurs enfants: Marjorie et Alexis qui y habitent. Après avoir vendu leur maison Alexandre et Juliette achète le magasin.

Après avoir vendu leur maison Alexandre et Juliette achète le magasin général de M. Manseau, au village, (aujourd’hui CPE Chez tante Juliette). Des espaces de rangement, il y en avait! Voilà pourquoi elle a hébergé le Cercle des Fermières durant 20 ans (avant que le Centre Civique ne soit construit, en 1970).

Ces «mains habiles» pouvaient tenir leurs réunions mensuelles, installer leurs métiers, tisser leurs catalognes, ranger leurs tricots, leurs broderies, sans oublier leurs courtepointes, etc…

Comme Tante Juliette s’était démis une cheville, elle n’aimait pas se tenir sur la charge et recevoir les «fourchetées» de foin, bien des femmes le faisaient alors. C’était oncle Alex qui les recevait et les plaçait. Comme je le décris dans mon livre: Les Guillemette de l’Ile d’Orléans au 8e rang de Stoke (p. 281).

Elle était la seule de la parenté Bélanger-Guillemette à posséder un appareil photographique (qu’on appelait alors Kodak). Elle savait en faire profiter tous ces frères et soeurs de même que les familles de son voisinage: les Gendron, les Roy, etc. Nous pouvons aujourd’hui bénéficier des photos-souvenirs d’oncle Joseph et tante Alice de Manchester qui venaient visiter la parenté de Stoke, leur village natal, presque tous les ans. Dans ce temps-là c’était les concours des plus beaux potagers à Stoke. Elle en a gagné des 1e prix. Quand on porte un regard sur les photos de l’ancienne maison près de la rivière de Stoke¸ celle près de la route 216 et cette dernière au village, on voit de nombreuses fleurs qui décorent l’extérieure de sa maison. De la grange à la maison toutes les rangées de son potager éteint fleuries. Une fois déménagée au village il en fut de même.

Notre frère André (4e enfant adopté) d’Alexandre et Juliette le meilleur d’eux-mêmes pour développer sa personnalité : cours d’agriculture à l’école Noé Ponthon. Il fait partie de l’équipe de hockey de son école. Il participe à l’exposition des jeunes agriculteurs de Sherbrooke. Et pratique d’autres loisirs: pêche et baignade dans la rivière¸ élevage de dindes. Il prend soin des petits cochons. Il apprend à faire de la « crème à glace». Enfant il est toujours accompagné de son chien.

Quand on compare la photo de tante Juliette prise en Nouvelle-Angleterre, à 16 ans, lorsqu’elle travaillait dans la « factory » et sa photo, à la fin de sa vie, quel contraste!

AVRIL 2012 PAR LAURENT GUILLEMETTE