Les
orientations de la politique
alimentaire du CPE
s’appuient sur un référentiel reconnu : Gazelle
et Potiron . Le menu respecte le guide alimentaire canadien. Ceux-ci
permettent de s’assurer que notre politique considère les dernières
connaissances et avancées scientifiques en matière d’alimentation de l’enfant.
Lors des repas et des
collations, le CPE préconise le style d’intervention démocratique en misant sur
le partage des responsabilités qui implique de laisser l’enfant déterminer la
quantité d’aliments qu’il mangera, selon son appétit et ses préférences du
moment. La faim d’un enfant peut varier grandement d’une
journée à l’autre et au cours d’une même journée selon sa croissance, son degré
d’activité physique, la quantité et la qualité des aliments ingérés
préalablement et de multiples facteurs. L’enfant est, de ce fait, le mieux
placé pour déterminer la quantité d’aliments nécessaire pour répondre à ses
besoins uniques et le personnel éducateur est appelé à le soutenir dans cette
décision.
Chez
les poupons, l’étape d’introduction des aliments, en plus d’être essentielle pour
satisfaire les besoins nutritionnels grandissants du nourrisson, contribue
grandement à divers apprentissages, notamment la découverte des aliments. Les
repas et les collations sont des moments privilégiés pour développer son
autonomie et son sentiment de compétence.
Respecter le rythme et répondre aux
besoins de chaque enfant demande beaucoup de souplesse, particulièrement à la
pouponnière. Néanmoins, le fait de laisser un poupon explorer les
aliments avec les doigts, puis avec la cuillère est indispensable pour
favoriser le développement de ses habiletés motrices, de son autonomie et de
son sentiment de fierté. Il contribue
aussi à la découverte des aliments.
Développement du goût
Aimer
certains aliments peut être plus long pour certains enfants et demander
plus d’une exposition, voir jusqu’à 20 fois. Afin de favoriser le
développement du goût, il est souhaitable que tous les aliments prévus
au menu se retrouvent dans l’assiette de l’enfant. Celui-ci a ainsi plus
d’occasions de « faire connaissance » avec l’aliment, contribuant
positivement à sa familiarisation.